De 1895 (Le Yalou) à 1933 (Préface à l’exposition de peintres chinois au Musée du Jeu de Paume), l’ouverture de la Chine au monde occidental a été pour Paul Valéry un objet d’étude et de réflexion concernant les enjeux géopolitiques et culturels qui en résultaient. Dans les années 1920, le poète s’est lié à plusieurs penseurs et artistes chinois, dont il a préfacé et commenté les œuvres. Il fut pour certains un mentor admiré et célébré.

C’est l’ensemble de ces textes, éclairés par des manuscrits inédits, que Serge Bourjea, spécialiste de l’œuvre de Valéry, a rassemblé, préfacé et annoté. En annexe, des notices consacrées aux principaux auteurs évoqués complètent l’ouvrage.

Fabienne Verdier – dont on sait la connaissance qu’elle a de la peinture chinoise – a généreusement accepté d’accompagner graphiquement le livre et d’en « dessiner » la couverture.

Les traductions de cet ouvrage bilingue et la révision des textes en chinois ont été faites par deux doctorantes de l’Université Paul-Valéry, Fan Zhang et Qing Feng, ainsi que par Ting-Ting Xu, de l’Institut Franco-Chinois de Suzhou, et par le Professeur Pu Xu de l’Université de Hangzhou.