Fabienne Schwartz
La Saulsaye
‒ souffrir non souffrir ‒
Jean Hugo
Lavis

1547 : Maurice Scève publie Saulsay — Églogue de la vie solitaire : dia-
logue entre un amateur de la vie urbaine et un de la vie solitaire, dans

un paysage d’arbres et en particulier de saules.
Février 1970 : Jean Hugo,retiré en son mas de Fourques, prépare la

publication de peintures pour accompagner une réédition de cet ou-
vrage et se rend à La Saussaie, à la confluence du Rhône et de la Saône.

La zone est déjà urbanisée, mais restent quelques saules le long de la
rivière dont il fait six lavis restés à ce jour inédits.
2023 : Fabienne Schwartz relit et reprend le poème à sa guise et, avec
la complicité de Léopoldine Hugo et de sa famille, l’accompagne de ces
lavis. Philerme, retiré dans sa saulaie, de sa souffrance d’amant fait un
« non souffrir », s’effaçant dans « son paysage de bois, de roche et d’eau »,
laissant intacte « la lumière qui enveloppe le vivant ».