Valparaiso est la ville natale de Luis Mizón : bien plus qu’une « maison », cette ville-port est un corps (corps de femme) nourri de la lumière qui l’envahit et traversé d’ombres : la maison, le soleil, la femme, le conte qui ne cessent de raconter aventures  et désespoirs, morts et renaissances. La poésie est substantielle au lieu. Alain Clément, porté par les photos de Laurin dont il garde la sévérité des architectures,  en approche la magie entre volupté et misère. Pas d’anecdotes dans le dessin mais la douceur du geste du peintre et la sobriété des collages sur les architectures esquissées.